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Sorbets Brulants !

by Pierre.C

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1.
BOMBE X 02:51
BOMBE X Tout à l’heure du comptoir mon regard a ripé Sur une belle amazone au regard acéré Tiraillé entre la peur et l’exubérance Percussion de Gainsbourg m’a fouetté en cadence Je danse curieusement sur ces sons insensés Désinhibé débile des heures alcoolisées Sa poitrine compressée par un corsage aimant Me condamne à riper du quidam à l’amant Je suis l’homme sans affect Comme un petit insec Je me jette sans tactique Dans vos yeux hypnotiques Je ne sais trop comment mais elle m’a arraché Des rythmes excités vers un taxi princier Et sans même que nos bouches accolées s’en offensent Nous glissons en silence vers une alcôve immense Enfin débarrassés de ses mailles étriquées Des étoffes inutiles en ce lieu sanctifié Nos corps bouillonnants se mélangent exhalants Le désir sans amour de nos sexes déments Je suis l’homme sans affect Comme un petit insecte Je me jette sans tactique Dans vos yeux hypnotiques Cruelle douceur des chairs et régal des coups Dans un vortex chaud de moiteur et de flou Des vagues en furie nous mènent au firmament De nos désirs futiles comblés en un instant Mais alors que nos âmes hypocrites regrettent Déjà l’instant béni d’avant la cigarette Je repense au whisky abandonné au bar Et je rejoins sans bruit ma vie de charognard Je suis l’homme sans affect Comme un petit insecte Je me jette sans tactique Dans vos yeux hypnotiques Pierre©
2.
Cigales 03:34
Cigales Elle se lève pour me dire me regarde et s’étire Elle se lève en riant de ce pitre titubant C’est tout vieux, cette ivresse et ces regards chagrins C’est un visage, une déesse qui me tenaient la main En crachant sur ma peur en déshabillant mes rêves Je ne me souviens plus de son chant sur la grève Je trinque à la mémoire de souvenirs ébahis Je bois au retard de directions enfouies Je trinque à la santé de cette fumée bleue Me perds sur ce voile qu’elle dispose peu à peu Elle se lève pour savoir si c’est pour aujourd’hui Savoir si c’est trop tard si tout est fini Elle m’offre sa pitié me sourit me fait mal Elle pose sur ma lâcheté le chant de ses cigales Elles se cachent quatre à quatre on écoute, on s’en va On refuse de se battre et on presse le pas Je trinque à la santé de ces crétins de paille De ces faiseurs de pluie de ces bouffeurs d’entrailles À ces mauvais veilleurs à tous leurs amis Ces tristes pourvoyeurs de mondes trop petits Je trinque à ces espèces de tristesses empaillées Qui dehors se dépècent comme du papier mouillé À ces fausses rencontres qui pourrissent dans le noir Qui s’enivrent de contes et vomissent leurs miroirs Elle se lève pour poser une question sur mon cou Sans arrière-pensée elle ne veut rien du tout Une corde enlacée une question en l’air Simplement se perdre ou bien rester debout Mais je trinque à la déesse qui a vidé mon verre Qui a bu mon sommeil avec une paille de fer Je trinque à ses caresses qui en guise de confort Ont déchiré ces yeux qui étouffaient sur le port Je trinque à son prétoire il m’a redonné la vue Je bois sans histoire à toutes ses vies perdues Et puis, je trinque à sa mémoire, à cette pierre élimée On ne sort pas du soir sans avoir essayé. R.ADELE
3.
Ligne 4 02:55
LIGNE 4 Au dessus de l’Afrique j’ai plané en musique Désirée m’a chanté sur des sons percutés La beauté en rondeurs suffucantes de ses soeurs Les pieds nus j’ai gouté à la savane ambrée Et dans leur nuit sonore j’ai survolé mon corps En Asie j’ai grimpé des rizières étagées Traversant ces cascades dans un décor de jade Ho mon guide m’a mené aux salons opiacés Là des fleurs opalines mysterieuses et divines De leurs voix de crécelles m’ont rendus immortel En bon blanc casanier je voyage allité Je rêve sans bouger de fleurs de cactées J’envisage en Bémol d’enfin m’extirper Du confort de l’alcool mon navire abymé. L’Amérique si variée je l’ai traversée J’ai gouté aux fiestas du Vénézuela Les travelos de Bahia m’ont mené au trépas Des piments du Mexique je retiens la musique A New-York USA les souris sont divas A Paris je fermente et cela me contente Je navigue de quartiers en ethnies métissées Tout y est de la bouffe aux innonbrables touffes De cheveux colorés, de tigresses égarées Je voyage sans cesse d’Alésia à Barbés En bon blanc casanier je voyage sur arte Je rêve sans bouger de fleurs de cactées J’envisage en l’idée folle d’enfin m’extirper Du confort de l’alcool mon navire abymé. Au dessus de l’Afrique j’ai plané en musique En Asie j’ai grimpé des rizières étagées L’Amérique si variée je l’ai traversée A Paris je fermente et cela me contente Je voyage sans cesse d’Alésia à Barbés Pierre.C
4.
Au Brésil-peut-être... Je me suis laissé happer Par une insolente beauté Une danseuse atypique Ostentatoire et volcanique Je me suis laissé aller A ce venin distillé Sans savoir que ma sibylle Maîtrisait son sex-appeal Je me suis laissé croquer Par une Alcyne égaré Une Vénus impudique Aux prunelles électriques Et se pâme/pavane ma gitane Ma courtisane nymphomane En gentleman toxicomane Je m’abîme en aéroplane Elle se délecte à échapper À ces idiots énamourés Et ces amants fanatiques Déambulent aux vents amnésiques Elle sait si bien vous désarmer Vous les chasseurs désabusés Dissous j’en ai bien compté mille Au lit de son fleuve Érectile Elle m’a un jour embrassé Ses lèvres pleines m’ont humilié Et moi le pauvre romantique Je crève de ce baiser lubrique Réf Oh, nous avons élaboré Des scénarios alambiqués Et ces futurs bucoliques S’étirent aux cieux mélancoliques Nous nous sommes trop épuisés À saisir le flot éthéré De ses désirs délébiles De ses ardeurs volatiles Non nous ç’en est assez Ce nous je ne l’ai qu’effleuré Je fume des feux priapiques De cette poupée diabolique Pierre.C
5.
Comme Une Autre Je ne pense pas à toi On me dit d’éviter Ce qui navigue en moi De feindre à aimer Il ne faut pas le dire On s’amuse de bien peu On hésite à souscrire Ce qu’on aurait de mieux Je ne pense pas à toi Est-il temps d’y songer D’allonger le pas De se prendre à défier Comme on hésite à voir Evidence trop fragile Comme on envie le soir De quelque amour viril Bien à toi, bel amour, m'entends tu? Belle à pendre aux beaux jours Suspendus... Je ne pense pas à toi Que ferais-je d’autre Je n’y pense pas Maladresse comme une autre Aucune crainte de voler S’en venir s’y méprendre Aucun plaisir à chaparder S’il n’est rien à prendre Je ne pense pas à toi Que ferais-je d’un sourire D’un regard d’un déjà Surpris le temps d’en rire Gravés le temps d’un mot A venir au présent Monnayeur d’artichauts Et de cœurs d’enfants Bien à toi, bel amour, m'entends tu? Belle de nuit, de beaux jours Suspendus. Je ne pense pas à toi Que le temps d’un sourire D’un regard d’un déjà Surpris le temps d’en rire D’allers-retours où Les yeux enlacent Le moindre sou La moindre grâce R.ADELE
6.
DU FLUX DEFAIT Sans vous je vis sans vice, je bous Je voue au vin ma vie d’hiboux, La nuit m’envoûte et je dévie, J’échoue à tous mes vains défis. De vous me venait mon bagou mais Volé de tous mes vœux divins, Vaincu, blasé, je rêve debout A nos violentes envolées C’est si haut, c’est si haut, c’en est trop, L’écho d’effluves élaborées, C’est si beau, c’est si beau, ça m’émeut, Ces jolis yeux démesurés Sont si chaud, sont si chaud mais d’un bleu, Je bois à ces reflets glacés… Vous m’avez eu, je suis vidé, Du flux venimeux des envies De nos idylles dépravées L’effet grisant est délavé Je vous invite à déguiser Ces raisons viles de me virer Je vous dévisage, ah, je vois: Vos aveux sont si vrais sans voix C’est si haut, c’est si haut, c’en est trop, L’écho d’effluves élaborées, C’est si beau, c’est si beau, ça m’émeut, Ces jolis yeux démesurés Sont si chaud, sont si chaud mais d’un bleu, Je bois à ces reflets glacés… Je vous ai bien vu succomber, Dévorée par les yeux bovins D’un voyou veule dont le venin Pervertit mes soins dévoués Allez y vous pouvez voguer Avide de nouveaux amants Volez au vent de mon dégoût J’avoue vous aimer, c’est dément… Pierre.C
7.
L’addiction douce Je me drogue de ton si doux parfum J’avale ravi tes baisers divins Chacun de tes gestes qui jaillissent fragiles Volent vivent et virevoltent graciles Et je jongle béat dans cette jungle d’Oz Je danse une gigue immuable sans pause Je me nourris de peu de choses dénudées Je rêve d’un monde où mes rîmes démodées S’envoleraient loin des logiques assassines D’un milieu mourrant où les muses tapines Je me drogue de délires divins J’avale à l’envers mille mots en vain Ils dévalent le long des lobes de laves De mon cerveau si coincé dans sa cage Où des phrases sans fil affolées explosent Et des idées vagues voguent et ripent sans prose Je me nourris de peu de choses dénudées Je rêve d’un monde où mes rîmes démodées S’envoleraient loin des logiques assassines D’un milieu mourrant où les muses tapines Je me drogue je vois trop bien la fin J’avale la fumée l’air fardé des défunts Qui ruisselle dans ma chair sarcophage Où les molécules dansent sur les rivages Des rivières de sang rose érubescent Avant que ne les fige l’effet lénifiant Je me nourris de peu de choses dénudées Je rêve d’un monde où mes rîmes démodées S’étireraient loin des logiques assassines D’un milieu mourrant où les muses tapines Je me drogue de sa beauté je l’hume J’avale la salive et j’en bois l’écume Ces mélanges en moi fusionnent et je gage Que leurs effets violents font des ravages Sur mon corps dressé attisé sauvage Quand s’agite ingénue mon égérie volage Je me nourris de peu de choses dénudées Je rêve d’un monde où mes rîmes démodées S’étireraient loin des logiques assassines D’un milieu mourrant où les muses tapines Je me drogue de vie, je vole à vue J’avale l’énergie des sourires émus Qui font de mes jours un rêve joyeux Où mes dieux sont des anges et leurs ailes mes yeux. Pierre.C
8.
En Fer 02:55
EN FER Tes doits sont jaunes ta gueules cassée T’as peur de quoi un peu pressé? Ta trogne s’émeut de c’qu’elle attire Besoin d’amphèts pour mieux construire? Tes dents sont jaunes de sourire d’Anges T’as peur de quoi putaind’Archange Tu sens le rêve à peine enfoui Bois d’autres verres bientôt midi Bois d’autres verres de saisons blanches Saoule de repère ta déserrance Bois d’autres verres de saisons blanches Saoule de repère ta déserrance Tes doigts sont nets ta gueule blanchie T’as peur de quoi trop peu d’amis? Ta trogne s’émeut de c’qu’elle enterre De rires de peu d’souvenirs sous verre Tes dents sont belles d’lumières éteintes T’as peur de quoi de pudeurs feintes Ta trogne envie ce qu’elle peut voir Bois d’autre pluies t’as qu’a y croire Bois d’autres pluies de saisons sèches Saoule de conneries tes conneries Bois d’autres pluies de saisons sèches Saoule de conneries tes conneries Vos doigts sont seuls à l’aune du soir T’as peur de quoi rentre pas trop tard Vos trognes sont pleines d’horizons morts De belles haleines sans coups du sort Vos dents elles crachent à l’improbable T’as peur de quoi d’une autre fable Vos trognes s’éclairent que d’insoumis Un dernier verre c’est pour l’ami Un dernier verre pas d’chrysanthème Saoule d’eau de fer tes faux poèmes Un dernier verre de coudées franches Une demi-goutte en mon absence R.Adèle

credits

released June 6, 2006

Réalisation : Robin Leduc
Mastering : Chab
Voix : Austine
Calviers : Cyrus Hordé

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Pierre C / BoNbAiSeR Paris, France

Pierre.C'est un voyage au cœur de mots ensoleillés, une prose lascive ou excitée secouée par une ironie bienveillante, aux rythmes de mélodies aériennes. Un bouge aux carrefours des avenues Gainsbourg et Brassens, entre le square Nick Drake et la Place Beatles,... Impressionnant non ?
 
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